L'abstention active:
Par opposition à l'abstention passive, l'abstention active se considère comme un acte politique, mûrement réfléchi permettant d'affirmer que le système parlementaire représentatif actuel, sorte de chèque en blanc, ne répond pas au vote de chacun des citoyens et qu'il ne faut pas le cautionner. Ses partisans prônent la stochocratie ou bien le mandat impératif qui permet de destituer les élus s'ils ne respectent pas leurs engagements ou leurs promesses.
Notre arme "politique" dans notre abstention active: Le Boycott.
Le boycott est plus que jamais un véritable moyen de pression dont disposent les consommateurs "citoyens" qui se sentent responsables et conscients de leurs achats et de leur santé.
Devenir acteur de la consommation (consomm'acteur) conduit à se poser la question de savoir ce que l'on cautionne à travers son acte d'achat. Le boycott en est l'une des conséquences qui donne du contenu à l'abstention active. L'autonomie souhaitée entrainant le boycott des "produits et services" dont se servent les oligarques pour nous contrôler et volés nos souverainetés: une dictature de la croissance exponentielle.
La décision de consommer et de faire confiance au système est un choix individuel. Chacun a la possibilité, la liberté, le droit (et je rajouterais, le devoir) de choisir à qui il va donner son argent et alimenter une politique qui détruit ses acquis. Bien qu'il soit insignifiant à l'échelle individuelle, le pouvoir d'acheter ou non tel ou tel produit ou de participer ou non à évènements politiques est considérable lorsqu'il est démultiplié par des milliers ou des dizaines de milliers de consommateurs déterminés.
Les motivations du boycott peuvent être multiples, mais dans les conditions actuelles c'est notre seule arme pour rétablir un rapport de force et se faire entendre!
Cependant le boycott est une arme difficile à manier. Le choix de la cible est déterminant. En outre, l'action de boycott ne doit gêner que la cible et nuire le moins possible aux autres acteurs de l'économie équitables et responsables.
Et si l'on faisait du boycott une arme politique ?
Le boycott est une arme efficace et qui a fait ses preuves. Pourquoi ne pas en faire aussi un moyen de lutte politique ?
Une minorité active, surtout quand elle ne dispose pas d'accès aux grands médias, doit pouvoir se faire entendre et même convaincre une partie de la majorité passive de la justesse de la cause qu'elle défend. Si elle y parvient, elle peut être en mesure de faire pression sur un gouvernement pour qu'il infléchisse sa politique.
Les équilibres budgétaires et économiques sont sensibles. Il n'est qu'à voir les débats qui mobilisent les experts lorsque les prévisions de croissance sont revues à la baisse, ne serait-ce que de 0,5%.
Si 10% de la population gelaient 20% de son "pouvoir d'achat", l'impact serait de 2%. Les boycotteurs auraient ainsi entre les mains un moyen de pression énorme sur le pouvoir en place, à un niveau beaucoup plus important que les leviers politiques et économiques dont il dispose habituellement.
le boycott des Quatre Piliers de notre asservissement: la "Banque" ( et son complexe industrialo-militaire), la Grande Distribution (multinationales/Big Pharma/), les syndicats (ce par quoi nous pourrions commencer pour envoyer un signal fort...) et les élections de la pseudo-démocratie représentative ainsi que leurs campagnes qui coûtent des millions d'euro!
Donnons-nous en les moyens par notre autonomie et notre solidarité retrouvée.